Dégusté le 01/10/2011.
2002 n’est certainement pas une des meilleures années chez Daumas-Gassac, de même qu’en Languedoc comme dans beaucoup de régions. Voyons voir où on en est 9 ans après les vendanges…
La robe est grenat avec un léger tuilage. C’est assez intense et très étincelant.
Après 6 heures de carafe, le nez est d’abord sur du fruit bien mûr comme la mûre, la cerise cuite mais c’est la framboise qui domine. On devine une certaine puissance mais il y a beaucoup de délicatesse. De même, on ressent une certaine rondeur. Il y a également une belle note de violette et le cuir pointe son nez.
A l’agitation, on est plus sur le sirop de cassis. Celui-ci se mêle agréablement à la framboise. La violette et un beau vieux cuir sont aussi de la partie, ainsi qu’un léger jus de viande puis des senteurs de garrigue, de maquis corse et d’herbes aromatiques. Une très légère note de poivron rouge cuit se fait remarquée, de même qu’un peu de croûte de pain.
L’attaque est très souple et donne une impression de rondeur et de bel équilibre. C’est peut-être un peu court mais la persistance est sur le fruit avec une impression douce et agréable. Il y a des goûts de venaison et de champignons. La matière est très agréable et très souple malgré une légère astringence encore présente.
On reste quand même sur sa faim, eu égard à l’étiquette…un petit Daumas ce 2002 ?
Le sur-lendemain (et oui), le reste du vin toujours en carafe s’est complétement libéré : plus de puissance, de rondeur et toujours très bien équilibré. On retrouve les sensations de grands Médocs et c’est plutôt top. Alors certes, il ne s’agit pas d’une année extraordinaire pour un Daumas mais c’est quand même très bien, en particulier sur un gigot d’agneau.
Accords : Gigot d’agneau, carré d’agneau, côte de veau épaisse, côte de bœuf grillée, gibier à poils, daubes, mimolette extra-vielle, saint Nectaire fermier
Infos : Mas de Daumas Gassac – VDP de la vallée de l’Hérault – 2002 – Rouge – 13%