Dégusté le 05/06/2013.
Enfin une belle journée et cela suffit pour sortir le barbecue et attaquer la saison des côtes de bœuf !
Pour marquer le coup, j’ai décidé d’ouvrir ces Fiefs de Lagrange 2008, certes encore très jeune mais ce n’est pas l’année du siècle et cela me permettra de voir où on en est.
Signe de jeunesse, la robe assez profonde présente encore des reflets violacés.
Le nez est d’abord sur la fraise, ou plus exactement le yaourt à la fraise. Vient rapidement un mélange de fruits noirs (mûre, myrtille) et de quelques fruits rouges (fraise, framboise). On repère aussi facilement de la violette ainsi qu’un cuir léger et un boisé fin évoquant la vanille. Le tout s’exprime dans une rondeur fruitée.
L’agitation fait ressortir la violette et la vanille lisse un très beau fruit bien rond. Le cuir s’affirme. On peut noter quelques touches de boîtes à cigares, de champignons et de sous-bois. Il y a beaucoup de finesse, malgré encore beaucoup de retenue.
L’attaque est très souple et les tanins, encore légèrement astringents, sont plutôt fondus. C’est encore un peu jeune mais tout semble en place, avec un bel équilibre. La finale est un peu corsée avec une note torréfiée.
Il faudra attendre encore quelques années pour lui associer des plats en sauce ou des gibiers puissants mais il est déjà très bien sur l’agneau et le bœuf grillé.
Accords : agneau, viandes rouges, côte de bœuf, mimolette extra vieille, morbier, saint Nectaire, chocolat noir
Infos : Les fiefs de Lagrange – Saint-Julien – Rouge – 2008 – 13%