Dégusté le 27/09/2009.
Toujours dans la série des seconds vins des plus grands châteaux du Médoc, on monte en gamme avec Cos d’Estournel, 2ème cru classé du Médoc. Je ne sais pas pour vous mais ce nom m’a toujours fait rêver. Le château en lui-même, « folie » architecturale aux accents hindous, n’est sans doute pas étranger à cela.
Comme souvent dans les seconds vins médocains, la proportion de Cabernet-Sauvignon est moindre que dans les numéros 1 mais ne nous plaignons pas car la rondeur du merlot et les vignes plus jeunes nous permettent de déboucher les flacons plus tôt !
C’est parti !
La robe brillante et étincelante présente une belle couleur grenat virant au pourpre avec un liseré semblant arriver à point dans son évolution. On peut remarquer de beaux reflets ambrés.
A l’ouverture, on remarque du fruit rouge et noir enrobé dans une belle note vanillée. Le cuir patiné, le tabac blond sont de concert avec des fleurs. Imaginez-vous assis sur un vieux Chersterfield, une boîte à cigares toute proche et la fenêtre ouverte sur un champ fleuri…Ce premier nez semble pur et fin. Une légère agitation lui procure une pointe herbacée, et ronde mais le tout reste aérien, subtile.
Un séjour en carafe le rend plus complexe, plus viril quelque part, la réglisse se révèle bien présente.
La bouche présente une belle attaque soyeuse. C’est bien fondu, long mais l’acidité encore présente assure l’équilibre. Aucune lourdeur mais le bois est encore un peu présent.
C’est un vin élégant et net.
Accords : bu sur un superbe carré d’agneau accompagné de minuscules pdt cuites au four et dans le jus ainsi que des tomates cerises revenues à l’huile d’olive, mimolette extra_vielle, morbier, saint nectaire fermier
Infos : Les Pagodes de Cos – Saint-Estèphe– 1999 – Rouge – 13% (L3)