Dégusté le 21/02/2009.
Ce 1997 correspond aux 20ièmes vendanges du domaine, les premières sous la direction d’Emile Peynaud datent de 1978.
J’apprécie beaucoup cette année ’97 dans les rouges du Languedoc, et j’étais donc près à parier que pour Daumas, il en serait de même. Ouvert à 15h30 pour le soir, un carafage conséquent se révèle indispensable pour apprécier au mieux un Daumas.
Allons-y !
La robe présente un beau tuilage uni, c’est pourpre et brillant.
Le 1er nez est sur du fruit bien mûr, de la cerise, du kirsch, de la framboise du cassi, de la violette et des notes de tabac et de musc. C’est complexe et riche.
Au 2d nez, on retrouve tout ça en plus intense. le fruit enrobe le musqué giboyeux. La note florale est bien présente. Boîte de tabac et notes de garrigue sont également présentes.
La bouche donne beaucoup de rondeur sur le fruit. On a l’impression de croquer une cerise au kirsch. De l’ampleur tout du long et une belle acidité en milieu de bouche donnant une touche épicée. Les tanins sont encore présents. C’est assez long.
Un long carafage ou une attente au verre le rend gagnant en rondeur.
Pour moi, n’en déplaise à certains, Daumas est vraiment équivalent à un grand château du Médoc à condition de l’attendre bien sûr mais aussi de l’aérer longuement en carafe.
Accords : agneau, viandes rouges, gibiers à poils, mimolette extra-vieille, saint nectaire, morbier
Infos : Mas de Daumas Gassac – Vin de Pays de la Vallée de l’Hérault – Rouge – 1997 – 13%