Dégusté le 29/01/2012.
Un Verget ! Ouvrir un Verget, c’est toujours un moment de grand plaisir assuré lors de la dégustation et du repas qui suit. Ici, il s’agit d’un ‘97, donc assez âgé, mais l’année est plutôt bonne et les Verget de bonne garde, donc pas trop de souci à se faire… Pour l’accompagner, vu son âge, on préférera des plats plus sur des sauces crèmeuses, par exemple un poulet à la crème et aux morilles…. miammmmmmm je vous dis !
Allez, c’est parti, par ici…
La robe est d’un or très brillant avec des reflets cuivrés et une intensité marquée.
Le 1er nez est d’abord sur les fruits à coque secs mais surtout frais : l’amande fraîche vient vite et est bien présente. On a de l’ananas séché et des petites touches de miel. Il y a beaucoup de délicatesse avec un petit côté floral et une certaine minéralité.
Le 2d nez fait ressortir les fruits à coque et les fruits secs de ce type, le miel s’efface mais reste en trame de fond, très léger et subtil, laissant la place à un tilleul superbe et très marqué. Un peu plus chaud, on peut noter un peu de fleur d’oranger.
en bouche, ce n’est plus très vif, mais il y a encore une belle ampleur et c’est bien équilibré. C’est fin, fluide et doux avec une très légère amertume agréable qui dure tout du long et donne le ton. On y retrouve le miel et le tilleul.
Accords : poissons en sauce, lotte à la provençale, lapin à la crème, poulet à la crème, fromages de chèvre secs, comté, beaufort
Infos : Verget – Pouilly Fuissé – Blanc – 1997 – 13% – L9711