Dégusté le 01/01/2010.
Cela faisait un petit moment que ce flacon attendait d’être ouvert. En effet, l’accord ne me semblait pas évident : il s’agit d’une vendange tardive d’un pinot gris allemand du Palatinat (en Rhénanie-Palatinat).
Dans mon idée, le nectar devait être nerveux mais sucré également, comme on peut en trouver en Alsace. Allons donc vérifier cela…
La robe est d’un jaune très intense, on dirait du cuivre jaune.
Le caramel marque le 1er nez, cela fait penser à de la confiture de lait. On trouve de la noisette grillée, de la pâte de coing et des notes amyliques.
Au 2d nez, le caramel est toujours là et impressionne. Pâte de coing et raisin de corinthe « hyper » sec.
La bouche est encore très bien équilibrée avec une acidité toujours là. C’est encore vif, voire piquant en début de finale, procurant une sensation amère assez agréable, de type poudre à fusil. Belle longueur sur le caramel.
Accords : apéritif, foie gras poêlé, cannelé bordelais mais des plats épicés iront bien
Infos : Pfalz – 1997 – Blanc – Vendanges Tardives – 13,5%