Dégusté le 31/03/2024.
Quoi de mieux qu’un vin du Médoc pour accompagné l’agneau Pascal ? Et pourquoi pas un Margaux ? Et sur un agneau de 7 heures ?!!!

Allez, c’est parti !
La robe grenat, pourpre est dense sans être opaque.
Le nez est d’abord sur une cerise bien mûre, la cerise à l’eau de vie, la vanille avec des touches finement boisées et évoluées typées muscade. Le cuir est bien présent, et des notes torréfiées (café). Le floral n’est pas en reste avec un peu de violette. Petit à petit du jus de viande, assez puissant s’affirme et le cuir s’intensifie. Un gibier léger apparaît…
Puis à l’aération, un côté végétal ressort avant d’ouvrir rapidement sur une harmonise tout en finesse avec un fruité dominant, sur la cerise. Le profil boisé se fait plus discret, comme la vanille et c’est le cuir qui donne le véritablement le ton avec le gibier et le café qui montent.
Pas de pic d’intensité, ni de creux, pour cette bouche à l’attaque très douce, sur le fruit. Le gibier est également présent, faisant écho au nez. Tanins et matière sont très fondus. L’amer présent dès le début de bouche retombe assez vite, laissant la place à une trame subtilement acidulée. La sensation fruitée reprend la main ensuite sur une assez belle longueur.
En conclusion, il est incontestablement un peu trop vieux mais l’élégance du nez est remarquable.
L’accord sur un Agneau de 7h rééquilibre les sensations en bouche, redonnant une belle rondeur sans sacrifier la finesse.
Accords : viande rouge, agneau, boeuf, mimolette extra-vieille, vieux gouda, Saint-Nectaire, morbier
Infos : Château d’Issan – Margaux – 2004 – Rouge – 12,5%