Dégusté le 26/09/2016.
Je ne peux tenir, je veux en avoir le coeur net : le 2007 présentait-il un défaut, était-il trop vieux, ou bien cette amertume est-elle typique du château d’Arsac ? Avec un 2014, tout jeune, n’ayant pas trop subi une potentielle mauvaise conservation, j’espère avoir quelques éléments de réponse.
La robe est brillante, ici aussi d’un grenat profond avec bien sûr des reflets violacés de jeunesse.
Au 1er nez, on a un mélange de fruit noir et rouge, de petites baies, de la groseille. C’est plutôt pas mal, avec une rondeur au léger vanillé.
Le 2d nez se fait, paradoxalement, plus discret mais il gagne aussi en profondeur avec des notes plus toastées et de cuir. Jus de viande et torréfaction sont là aussi.
La bouche est très souple avec une belle matière et une sucrosité fruitée. Au niveau de l’équilibre, c’est mieux que le 2007 mais l’acide/amer domine. J’ai des craintes sur l’avenir de ces flacons… à boire sur la jeunesse ? C’est bien possible car ici ce déséquilibre ressemble plus à une caractéristique qui donne de l’allonge au fruit. A retester dans quelques mois !
Accords : viande rouge, viande blanche, gibier, fromages
Infos : Château d’Arsac – Margaux – Cru Bourgeois – 2014 – R – 13 %
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Testé à une température plus fraîche (14-15°C), et là c’est pas mal du tout !