Dégusté le 20/03/2017.
Bon OK, on est encore dans le « fallait pas attendre autant » pour ce Beaune mais après tout quand il s’agit d’un clos dont les propriétaires ont le monopole on se dit que la garde doit quand même être un peu plus importante que pour un côte de Beaune standard, non ? Un monopole appelle à un soin plus attentif, non ? Et bien, ce n’est pas toujours une évidence et, oui, je m’incline et reconnais que ce clos de la Maladière aurait dû être ouvert il y a bien déjà 5 ou 8 ans… ou plus !
Pourtant sa robe d’un joli rubis vif virant au pourpre avec beaucoup d’éclat et son 1er nez très marqué par le kirsch lui donnaient beaucoup d’attirance et un air plutôt fringant. D’ailleurs, ce 1er nez faisait même penser à un bonbon à la cerise avec ce côté acidulé et rond très appréciable.
Ses sensations sont confirmées par l’agitation du verre. Bon, cela reste cependant assez discret et sur des notes chaudes d’alcool, mais c’est agréable.
L’attaque en bouche est un peu mollassonne mais la montée est linéaire et continue, sur le fruit et son noyau. Un peu de fruit noir complète le tableau mais il y a un vrai manque de matière. L’amer domine, confirmant l’âge trop avancé. C’est assez long, mais s’agit-il bien ici d’une véritable longueur des saveurs car on est plus sur des sensations de chaleur dues à l’alcool. Dommage. A la vue du bouchon synthétique d’un genre de plastique pas vraiment mousseux, j’avais eu une appréhension, confirmée, que ce clos était à boire rapidement, 2008 ou 2009 aurait sans doute été un choix judicieux.
Accords : volaille, pintade, viande rouge, reblochon, fromages
Infos : Domaine Cauvard – Clos de la Maladière – Beaune – 2005 – Rouge – 13%